Le titre "En pensée" écrit et composé en 2008 par Christina Goh évoque la brutalité d'une situation où l'on doit s'efforcer de ne plus avoir les gestes manifestes d'amour envers l'autre :

- Le parent victime de maladie mentale et qui ne vous reconnaît pas ou plus ;
- L'exil quand on est loin des codes du pays que l'on aime, quand les habitudes sont totalement déphasées dans le pays d'accueil.
Reste l'amour "en pensée" mais il faut avancer...

Pour l'accompagner, en 2014, l'artiste demande au bassiste Bruno Ramos d'illustrer le titre avec ses basses, l'instrument aux fréquences graves réflétant les sentiments sous-jacents mais ardents de l'individu qui se voit obliger de les neutraliser entre la nostalgie (accordéon) et le cœur qui bat toujours (djembé).

2015-2016, avec le titre "le ménestrel" écrit par Peewaï, Christina Goh est dans l'interprétation pure. Elle écrit le scénario d'un court-métrage qui mêle extraits de concert live et tournage en forêt : un jeune musicien qui doit assurer un concert dans un château reculé pour un cachet consistant, est obligé de traverser une forêt hantée pour y parvenir. Un périple dont il ne sort pas indemne et qui le ramène aux luttes qui l'ont précédé et qui le dépassent.

"Vouloir changer le monde par l'art et être rattrapé par les exigences de la réalité du terrain..."

En collaboration avec la troupe Les Passeurs de Légendes, Christina Goh invite le guitariste rock David Perraudin et le percussionniste Thomas Guéi, virtuoses bien connus de la scène indépendante en France à illustrer le titre.

Ce court-métrage offre à Christina Goh sa première audience pour une vidéo à plus de 100000 visites uniques en quelques jours sur les réseaux sociaux.

Continuer à l'aimer même après sa mort

"Sans temps" ou une chanson qui évoque le ressenti de celui qui survit au décès de l'être aimé.

Christina Goh retrace la difficulté de la vie de deuil quand la relation passée comblait. Quand le fait d'avoir aimé suffit sans que l'individu ressente forcément le besoin d'oublier tout de l'autre ou le besoin de s'engager de nouveau.

"Nul ne savait comme j'avais mal
J'ai dû apprendre une vie normale.

Si c'est un autre monde
Que notre amour le sonde
Qu'il renverse toutes les barrières
Que dans tes bras tu me serres."

Extrait des paroles du titre "Sans temps"

En featuring avec la guitariste américaine Catherine Capozzi, les deux artistes illustrent le titre en 2016 entre la France et les Etats-Unis avec une rythmique dansante sous-jacente, symbole d'une joie et d'une tendresse, qui elles, ne sont pas mortes. "Sans temps" figurera sur la première œuvre collaborative des deux artistes : "Hors format - Oversize".